Lors d’une rencontre avec la presse, la SNCF a dévoilé les tendances qui se dégagent de l’exercice 2016 : un chiffre d’affaires en baisse et des comptes légèrement bénéficiaires. La direction déclare envisager sereinement l’année 2017. Les résultats de l’entreprise seront connus le 2 mars.
«Jean qui pleure et Jean qui rit », ainsi s’annonce selon Guillaume Pepy le bilan 2016 pour la SNCF. Les comptes ne seront connus que le 2 mars, mais le président du directoire a pu faire part à la presse le 5 janvier des grandes tendances : le chiffre d’affaires de l’entreprise sera en baisse de près d’un milliard par rapport aux prévisions, mais les comptes seront légèrement bénéficiaires. Pour le CA, les attentats sont rendus responsables d’une perte de 400 millions d’euros, les grèves, liées à la loi El Khomri ou au conflit sur le temps de travail à la SNCF, ont coûté 250 millions, la campagne céréalière, catastrophique, « la pire depuis 30 ans », rappelle Guillaume Pepy, 50 millions. La morosité ambiante a fait le reste. Mais, sur l’autre plateau de la balance, le président de la SNCF évoque d’énormes efforts de gestion, qui se sont traduits par un premier plan d’économie suivi d’un second en cours d’année : réduction de frais généraux, baisse drastique sur les achats, etc.
Et l’entreprise publique qui, « à la différence d’une boîte privée, n’a pas coutume de se lancer dans la course au cash », a tout mis en oeuvre au dernier trimestre pour faire rentrer l’argent qu’on lui doit. Cela suffit- il à expliquer les comptes bénéficiaires ? Réponse le 2 mars. 2016 étant plutôt bien bouclé, Guillaume Pepy aborde sereinement 2017, qui s’annonce comme une « très belle année ». Elle sera marquée, le 2 juillet, par la mise en service simultanée des neuvième et dixième Bilan indegenerique.be. d’