La crue de la Seine qui avait déjà atteint les 5,12 m, le 24 janvier, selon le bulletin de Vigicrues, a contraint la SNCF à interrompre le trafic entre sept gares intra-muros du RER C, le 24 janvier, comme elle l’avait annoncé la veille : Saint-Michel Notre-Dame, Musée-d’Orsay, Invalides, Champ-de-Mars, Avenue-du-Président-Kennedy, Boulainvilliers (et Pont-de-l’Alma déjà fermée pour travaux toute l’année 2018).
Le 24 janvier, des opérations de pompage ont aussi été menées, à la gare Musée-d’Orsay. Les installations électriques et mécaniques situées le long des voies, sur les aiguillages et dans les gares ont été mises en sécurité permettant de maintenir un maximum de trains en circulation en dehors de la zone touchée par la crue et de faciliter la reprise du trafic après la crue.
Cette interruption du trafic sur 5 km environ comprenant deux tunnels devrait durer jusqu’à vendredi 26 janvier, au moins. Le Service d’information sur le risque de crues des principaux cours d’eau en France (Vigicrues) prévoit que le niveau de la Seine à Paris, devrait atteindre entre 5,3 m et 5,6 m, le 25 janvier. Et entre 5,6 m et 5,8 m, le 26 janvier au matin. La cote maximale est prévue durant le week-end, avec des niveaux entre 5,8 m et 6,2 m.
Il s’agirait de hauteurs comparables à la crue de juin 2016 (6,10 m), qui avait alors aussi contraint la SNCF d’interrompre le trafic, après que les infiltrations d’eau aient plongé le ballast dans l’eau. Malgré tout, on est encore loin des 8,62 m de l’exceptionnelle crue de 1910.
Par ailleurs, la SNCF effectue, chaque été depuis vingt ans, des travaux de consolidation de la voie et des tunnels, les fameuses opérations Castor afin de faire face à ces inondations.