À l’occasion de la Communauté de travail des Pyrénées réunie le 9 novembre à Biarritz, les responsables aragonais et de la Nouvelle-Aquitaine ont détaillé leur plan pour la réouverture de la ligne ferroviaire du Canfranc, « encore qu’il s’agisse d’une vraie liaison transpyrénéenne Pau – Canfranc – Saragosse », a insisté Alain Rousset. Et le président aquitain de tabler sur le Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) qui a reçu pour ce chantier le feu vert de la Commission européenne le 27 juin dernier : son principe est de financer 50 % des études et 40 % des travaux.
Les « fonds Juncker » sont aussi sollicités : « Nous avons besoin de prêts à long terme de la Banque européenne d’investissement qui épauleront nos fonds propres. » Dans la foulée, Alain Rousset a annoncé : « Dès 2018 des travaux de débroussaillage seront entrepris entre Bedous et Canfranc (34 km) afin de sonder les sols soutenant la voie ferrée en France » dans sa montée vers le tunnel du Somport. Et Alain Rousset d’augurer avec son homologue aragonais, Francisco – Javier Lamban, une réouverture de la ligne dans ces conditions « à l’horizon 2022-2023 ».